Même si j’ai joué de manière décousue à The Cave du fait du nombre de parties nécessaires pour obtenir le 100%, je l’ai finalement terminé assez rapidement.

Avant-propos

J’ai commencé à m’intéresser aux réalisations de Ron Gilbert avec la série des Monkey Island, des jeux de point & click. Cette série à l’univers déjanté et décalé m’a beaucoup plus. En passant sur consoles, j’avais un peu lâché cette licence. Mais j’ai bien vite retrouvé sa patte artistique dans la série Deathspank sur PlayStation 3.

Une fois n’est pas coutume, je m’étais procuré The Cave lors d’une promotion sur le PlayStation Store mais ayant beaucoup de jeux sous le coude à l’époque, je l’avais mis de côté. Ce n’est que la semaine dernière que j’ai commencé l’aventure de la Caverne.

Ma progression vers le 100% : http://psnprofiles.com/trophies/1816-The-Cave/Ashesheart

Progression vers le 100%

Comme je le fais pour pas mal de jeux, j’ai commencé The Cave en consultant rapidement le guide de THC mais sans forcément lire les conditions d’obtention des trophées. Ayant lu qu’il fallait commençait la première partie avec le fermier, la scientifique et le moine pour des raisons d’optimisation, j’ai choisi ces personnages.

La plupart des trophées s’obtiennent en réalisant des actions spécifiques et à ma grande surprise lors de ma première partie j’en ai débloqué trois sans vraiment le vouloir. Par exemple pour le trophée « Quand la musak est bonne » (capturer d’harmonieuses mélodies), il fallait enregistrer le son émis de la maison du Zoo à l’aide du magnétophone. Quand j’avais réparé ce dernier et que j’ai compris qu’il fallait enregistrer un son pour faire partir la chasseuse, j’ai d’abord enregistrer celui de la maison (qui était à proximité). Au moment où je me suis rendu compte que cela ne fonctionnait pas j’ai obtenu le trophée.

J’ai obtenu le second trophée, « Les risques du métier » (Sol glissant), pendant l’histoire de la scientifique. Là encore ce n’était pas voulu, j’ai du réaliser une action pour me défaire un ennemi (le faire tomber d’un étage en plaçant un panneau « sol glissant ») et quand j’ai voulu rebrousser chemin, j’ai moi aussi glissé et je suis tombé de l’étage ce qui m’a valu d’obtenir le trophée.

Le troisième, « Pont cassés » (Ponts cassés) s’obtient durant l’histoire du moine où il faut détruire un pont avec le trois personnages. J’avais réalisé cette action car j’avais cru apercevoir une plate forme en dessous avec une peinture à récupérer. Mais en réalité détruire le pont n’est utile que pour le trophée.

Concernant le trophée « Soupe de maïs » (Destruction alimentaire) je n’ai pas regardé de guide mais ayant discuté avec un ami la veille où j’ai commencé, sa langue avait trébuchée et il m’avait parlé de cette action sans faire exprès. Heureusement que ce dernier n’était pas un trophée caché (comme tous les trophées de The Cave d’ailleurs) car il aurait été difficile à trouver.

En finissant le jeu une première fois (a peine 2 heures), j’ai obtenu le trophée « Vos désirs les plus profonds » (toucher le fond). A ce moment précis j’ai regardé plus en détail le guide de trophées de THC et j’ai constaté que j’avais loupé pas mal de trophées et notamment « Pas besoin de voyant » (apercevoir l’avenir de chacun) qui m’a demandé de faire un début de sixième partie pour l’obtenir (uniquement 5 parties sont requises pour faire le 100% de manière optimale). J’ai également constaté que lors de la première partie il fallait garder l’objet de ses désirs pour soi à la fin du jeu. C’est ce que j’avais fait pour mes trois personnages pour la simple et bonne raison que je ne savais pas qu’on pouvait le rendre au marchand.

Dans cette seconde partie, j’ai commencé par réaliser le trophée « Bien cuit » (se sacrifier par amour pour la gastronomie) au tout début. Ce trophée m’a par ailleurs empêcher de réaliser « La vie éternelle » (personne n’est mort). Au tout début du jeu si vous prenez la carte dans la boutique de souvenirs et passer la porte, vous obtiendrez le trophée « Vol à l’étalage », en la rendant en fin de jeu (il faut donc la transporter durant tout le jeu) vous obtiendrez le trophée « Remords ».

Dans l’histoire du chevalier j’ai réalisé le trophée « Buffet Royal » (mais où est donc passé le Roi ?), dans celle du fermier le trophée « Le chiffre de la Bête » (la balance révèle un nombre sinistre), dans celle de la voyageuse dans le temps le trophée « Odeur louche » (tout le monde est dégoûtant) tandis que dans l’aventure principale et commune à tous les personnages j’ai fait le trophée « Détonation » (3 morts à cause du mineur) qui consiste à faire tuer vos trois personnages en même temps par le mineur qui vous lance des dynamites. Là encore de manière naturelle ce n’est pas un trophée que l’on obtient sans le vouloir.

Lors de la troisième partie, j’ai pris le soin de ne pas mourir pour le trophée « La vie éternelle ». Et si par mégarde je mourrais, je pressais la touche PlayStation et quittais le jeu pour le relancer (c’est la seule technique pour ne pas comptabiliser la mort). C’est assez long et pénible car si vous quittez le jeu, vous devez recommencer toute la zone dans laquelle vous êtes et il est frustrant de devoir faire et refaire les mêmes actions plusieurs fois.

Pendant l’histoire de l’aventurière j’ai obtenu le trophée « Sous mon meilleur profil » (mimer un hiéroglyphe). Ce trophée se réalise avec les trois personnages, j’avais consulté un guide pour le faire car je savais qu’il y avait un trophée dans chacune des histoires spécifiques aux personnages. Pendant l’aventure des jumeaux, j’ai obtenu le trophée « Vilains garnements » (semer la destruction). Je l’ai obtenu en faisant tomber la bibliothèque dans le salon derrière laquelle se trouvait une peinture murale.

Une fois cette troisième partie terminée, j’ai obtenu les trophées « Corruption » (voir le mauvais côté de chacun) et « 7 réussites » (tout le monde doit atteindre le fond). Ayant vu toutes les mauvaises fins des personnages, j’ai recommencé le jeu deux autres fois pour voir les bonnes fins pour le trophée « Rédemption » (voir le bon côté de chacun). Lorsque l’on a vu chaque fin des personnages et lorsque l’on a récupéré toutes les peintures murales, on obtient également le trophée « Toute la vérité » (collectionneur des rêves perdus).

Il me restait donc à recommencer une sixième partie avec le fermier, la scientifique et le moine pour le trophée « Pas besoin de voyant » (apercevoir l’avenir de chacun). En réalité pendant l’histoire du fermier (lors de ma première partie), j’avais oublié d’interagir avec le voyant Xavetar avec la scientifique, je n’étais donc pas obligé de terminer cette sixième partie (heureusement !).

Même s’il est dommage que la plupart des trophées ne s’obtiennent qu’en réalisant des actions spécifiques, j’ai réellement apprécié The Cave. Le fait de devoir faire et refaire les zones communes plusieurs étant en revanche assez pénibles et explique les raisons qui m’ont poussé à finir le jeu sur plusieurs jours.

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