Après PaRappa the Rapper Remastered, Sony recycle l’un de ses vieux titres, surfant sur la vague « remasters » et autres compilations haute définition.

Un jeu old-school

Le premier LocoRoco était sorti il y a plus de 10 ans, en 2006 sur la console PsP. A l’époque déjà, ce jeu de réflexion avait beaucoup plu. Un second épisode était même sorti 2 ans plus tard, en 2008.

Bénéficiant d’une haute définition, d’une compatibilité avec la PS4 Pro en 4K et d’une résolution native en 1080p, le jeu a fait son grand retour sur PlayStation 4 depuis une semaine.

Des petits ou gros LocoRoco

Les LocoRoco sont des petites boules rondes dotées d’une bouche et de petits yeux. Ils font d’ailleurs étrangement penser aux Barbapapa. Capables de se multiplier en avalant des fruits, les LocoRoco doivent traverser différents niveaux, parsemés d’embuches.

Le principe du jeu est assez simple. Vous devez faire pencher le décor d’un côté ou de l’autre avec les touches et pour que le Loco roule et donc se déplace. Ces deux touches, pressées simultanément, sont utilisées pour faire sauter le LocoRoco.

En avalant des fruits, votre LocoRoco grossira. Jusqu’à 20 LocoRoco peuvent composer un seul et gros LocoRoco. Presser ou maintenir la touche vous permettra de diviser la grosse boule ou de rassembler les petits Loco présents à l’écran.

Si vous préférez, vous pouvez également jouer en utilisant la gyroscopie de la Dual Shock 4. Activable en pressant le touchpad, la gyroscopie est assez intuitive pour le coup… sauf pour sauter puisqu’il faut secouer la manette vers le haut. C’est vraiment imprécis, beaucoup plus que la pression sur les touches et . Le saut est d’ailleurs selon moi l’un des défauts du titre. En réalisant la même pression sur les deux touches, il peut arriver que le saut soit différent. C’est vraiment très pénible, surtout sur les phases où il est primordial.

Particulièrement addictif

Pas moins de 40 niveaux vous seront proposés à travers 5 mondes différents (8 niveaux par monde). Il faut en terminer un pour passer au suivant, sachant qu’une fois terminé, un niveau peut être rejoué indéfiniment. En progressant dans les mondes, vous rencontrerez d’ailleurs d’autres LocoRoco avec lesquels vous pourrez jouer. Leur couleur, mimique et « voix » sont différentes. Cela reste assez gadget mais au moins, libre à vous de choisir votre préféré.

La difficulté va croissante au fil des niveaux. Si au début il est quasi-impossible de mourir ou de perdre des LocoRoco, très vite des ennemis de toutes sortes viendront vous mettre des bâtons dans les roues.

C’est le cas des Mojos, des sortes de petits nuages noirs qui vous attaqueront et vous piqueront l’un de vos LocoRoco. D’autres ennemis comme des plantes carnivores ou des totems maudits en feront de même.

De manière générale, le jeu reste accessible à tous et est particulièrement addictif, surtout si vous avez l’envie de chercher un peu. Il n’est pas rare de se demander, dans un niveau, ce qui peut se trouver de l’autre côté d’un mur ou de se dire « et si j’avais pris à droite ? À gauche ? »…

D’autant plus que chaque niveau contient des Mui-Muis cachés. Ces petits êtres noirs seront souvent présents dans des passages secrets. Ces zones cachées m’ont d’ailleurs beaucoup fait penser à celles des jeux Rayman (Legends ou Origins) car elles n’apparaissent que lorsque vous êtes à proximité. Les trouver vous rapportera un élément de personnalisation pour votre maison (voir ci-dessous).

Par ailleurs, certains endroits ne seront accessibles qu’en ayant un nombre minimum de LocoRoco. Certains « personnages » étranges même vous offriront des objets de personnalisation, à condition là aussi d’avoir un nombre suffisant de LocoRoco.

Un jeu riche

En prenant votre temps, comptez plus de 5 heures pour terminer l’ensemble des 5 mondes. Si toutefois, cela n’était pas suffisant, sachez que vous pouvez débloquer des minis-jeux dont le fameux jeu des « pinces » (comme à la fête foraine). Vous devez attraper des LocoRoco ou des objets pour personnaliser votre « maison LocoRoco ». C’est une sorte de bac à sable, déjà présent dans la version PsP.

N’oubliez pas d’ailleurs de sauvegarder car le jeu ne propose pas de sauvegardes automatiques. Il m’est d’ailleurs arrivé de devoir recommencer un monde entièrement parce que j’avais oublié de sauvegarder…

Si vous aimez le challenge, sachez que l’obtention du trophée platine vous demandera de terminer tous les niveaux en ramassant tous les Pickoris (petits insectes violets) et en trouvant tous les Mui-muis et une seconde en fois dans un temps donné.

Coté animation et graphisme, on constate le travail impeccable de remasterisation surtout en comparant le travail avec la version PsP. Les niveaux sont très colorés et très agréables à regarder. Les couleurs sont vives et c’est un plaisir de parcourir chaque niveau. Les musiques quant à elles, ont la particularité de bien rester en tête sitôt le niveau terminé.

Une belle remasterisation ?

Ces derniers temps, force est de constater que Sony a proposé beaucoup de remasters. N’ayant jamais eu accès à la PlayStation Portable, je suis passé à côté des jeux comme PaRappa the Rapper ou encore LocoRoco. Je suis donc personnellement content, au premier abord, de les retrouver sur PS4, d’autant qu’ils sortent un peu du lot.

Concernant LocoRoco, je le trouve vraiment intéressant et addictif. La remasterisation a correctement été faite, et le genre de réflexion qu’il propose est tout ce que j’aime. Il faut bien avouer également que le passage en haute définition fait du bien.

Malgré tout, je ne peux m’empêcher de penser que les développeurs ont été un peu fainéants. Aucune nouveauté n’est proposée… Pourquoi ne pas en avoir profité pour proposer également LocoRoco 2… Pourquoi aucune sauvegarde automatique n’a été implémentée ?

Quoiqu’il en soit, LocoRoco Remastered est une belle expérience et reste vraiment amusant. Le trophée platine demande un peu de challenges et rend le jeu encore plus intéressant.

test locoroco remastered fin

Les plus :

  • Le passage au 1080p/4K fait du bien
  • Un concept amusant et prenant
  • Contrôles gyroscopiques
  • Les challenges intéressants

Les moins :

  • Maniabilité des sauts
  • Pas de sauvegarde automatique
  • Des minis-jeux lassants

Test réalisé à partir d’une version fournie par PlayStation France.

16/20

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