Aujourd’hui pour sortir un peu du lot et être original,
je vous propose un test tout en rimes de Child of Light, le dernier né d’Ubisoft Montréal.

Le dernier né d’Ubisoft Montréal

Child of Light a été annoncé par Ubisoft Montréal l’année dernière.
Disponible sur PlayStation 3 et PlayStation 4 uniquement en téléchargement,
Le jeu met en scène, Aurora, une princesse de lumière,
Au destin plus que passionnant.
Une version Vita a également été annoncée.
Selon Ubisoft elle verra le jour au mois de Juillet.

Une princesse en quête de réponses

Vous incarnez, une jeune princesse, Aurora .
Perdue dans le monde de Lemuria,
Vous cherchez un moyen de retrouver votre famille inquiète.
A travers cet univers fantastique, la jeune fillette
Combattra des monstres puissants
Et rencontrera des personnages surprenants.
Certains vous donneront de nouveaux pouvoirs insensés,
D’autres voudront vous empêcher de continuer.

Test - Child of Light - principe du jeu

Un gameplay simple et efficace

Vous évoluez dans un monde en 2D sur plusieurs plans,
Aurora peut se déplacer de droite à gauche, tantôt derrière, tantôt devant.
Au fur et à mesure de votre progression,
La petite fille obtiendra de nouvelles compétences, et pourra compléter d’autres missions.
Vous pouvez jouer à deux, l’un incarnant la princesse,
L’autre jouant Igniculus, une petite luciole.
Si vous jouez seul, le joystick droit déplacera la bestiole,
Tandis que le joystick gauche la princesse.
Vous pouvez également interagir avec bons nombres d’objets :
Des coffres, des portes, des pancartes.
Les ennemis sont directement visibles sur la carte
Mais si vous tardez trop à les attaquer,
Ils viendront sur vous et seront moins vulnérables.
C’est la raison pour laquelle il vaut mieux les prendre par surprise,
Vous bénéficierez ainsi d’un avantage non négligeable,
Et vous gagnerez les combats avec une meilleure maîtrise.
Ces combats fonctionnent au tour par tour avec un système de jauge dynamique.
Des curseurs représentant les alliés et les ennemis bougent plus ou moins rapidement.
Les curseurs se déplacent de manière cyclique,
C’est à dire qu’une fois arrivés à la fin, ils repartent au début horizontalement.
La jauge est découpée en deux parties distinctes auxquelles on peut associer deux fonctions.
La première partie correspond au temps qui s’écoule avant de sélectionner une action.
Une fois la fin de la première partie atteinte, le curseur se bloque et vous devrez choisir l’action à effectuer.
Une fois l’action choisie, le curseur se déplace et une fois la fin de la jauge atteinte, l’action est exécutée.
Si pendant qu’un curseur allié ou ennemi est dans la seconde partie de la jauge,
Et que cet allié ou cet ennemi est attaqué par un sort ou une attaque de mêlée,
Il peut subir une interruption qui aura pour effet de déplacer le curseur en première partie de jauge.
Vous l’aurez compris, ces interruptions peuvent être le moyen d’empêcher vos ennemis de jouer.
Enfin Igniculus permet de ralentir les ennemis en se plaçant sur eux,
Et en appuyant sur la touche L2.
Néanmoins son utilisation requiert des voeux.
Heureusement qu’il y en a pendant les combats et dans beaucoup de lieux.
A chaque fin de combat vous pouvez gagner de l’expérience.
Pour chaque niveau atteint, chaque personnage gagnera un point de compétence.
Ces points vous permettront de débloquer de nouvelles compétences et d’améliorer celles apprises.
Tous les personnages bénéficient de l’expérience acquise même s’ils ne participent pas aux échauffourées.
Le système d’Oculi vous permet de combiner divers pierres précieuses acquises.
Vous obtenez une nouvelle pierre une fois la combinaison effectuée.
Ces pierres peuvent être associés sur vos armes, accessoires et protections,
Afin de leur attribuer de nouvelles compétences utiles lors de vos altercations.

Test – Child of Light – gameplay

Une réalisation surprenante

On voit qu’Ubisoft Montréal maîtrise parfaitement le framework Ubi Art qui fait des merveilles.
Le jeu est tout bonnement splendide, les décors sont féeriques, les ennemis très bien modélisés,
Et le fait d’avoir inséré des décors en premier plan nous plonge dans une aventure sans pareil.
Les touches d’interactions présents lors de votre parcours sont bien intégrés
Et les dialogues importants sont insérés sous forme de cadre avec de chaque côté les protagonistes.
Les menus ne sont pas en reste et sont très jolis et compréhensibles du premier coup.
Graphiquement le jeu reste très cohérent et on se surprend parfois à admirer les décors et arrières plans réalistes.
L’utilisation de l’Ubi Art fait vraiment de ce jeu un bijou.
Par ailleurs le cirque du soleil a contribué à la mise en place des costumes et de la scénographie du jeu.
Quand on voit le résultat, on ne peut que féliciter ces échanges fructueux.

Test – Child of Light – graphismes

Un background sonore bien travaillé

La bande son est magique, ces notes de piano apportées par l’artiste Coeur de Pirate,
Nous transporte dans un univers à la fois poétique, discret et féerique.
La musique reste en arrière plan mais est assez audible tout en restant délicate.
La narratrice, Caroline Dhavernas, apporte sa voix douce à ce poème fantastique.
Car oui, Child of Light est avant tout un conte de fées, une magie omniprésente,
Apportée par des voix, des sons, et une bande son onirique.
Si on ajoute à tout ça des personnages se donnant la réplique de la manière la plus amusante façon qu’il soit,
Nous obtenons un jeu cohérent, intelligent et efficace de surcroît.

Test – Child of Light – bande son et dialogues

Une aventure rapide mais sympathique

La durée de vie un peu courte est compensée par un petit prix.
Comptez environ 8 à 10 heures pour terminer le jeu, trophées compris.
C’est l’un des seuls points négatifs de ce jeu-vidéo,
L’ajout de quêtes secondaires aurait pu pallier ce défaut.
Deux éditions étaient disponibles, une édition normale et une version collector.
La première pour 14.99€ disponible en téléchargement sur le PlayStation Store.
La seconde est disponible pour 19.90€ dans toutes les bonnes crèmeries.
Elle contient un artbook, du contenu additionnel, un porte-clés lumineux
Ainsi qu’un poster réalisé par Yoshitaka Amano, le dessinateur talentueux.
Cette édition collector a toutefois fait l’objet de railleries,
Certains ne comprenant pas pourquoi un blu-ray disc n’était pas intégré.
Le prix vient néanmoins contre-balancer ce loupé.

Test – Child of Light – prix et durée de vie

Des récompenses simples

La bonne nouvelle concernant les trophées est qu’aucun ne peuvent être manqués.
Environ un quart d’entre eux s’obtiennent automatiquement.
La plupart des trophées sont très classiques dans un jeu inspiré par les RPG Japonais.
Ils restent cependant très simple à obtenir mais non moins intéressant.
Pour les autres, vous les obtiendrez en finissant des quêtes secondaires
Nécessaires pour l’obtention par exemple de personnages supplémentaires.

Test – Child of Light – trophées

Et pour finir

Child of Light apporte une note de fraîcheur par rapport aux RPG disponibles sur les consoles Sony.
On notera une réalisation impeccable et une traduction irréprochable et teintée d’humour.
On regrettera cependant l’absence de contenu supplémentaire qui aurait pu allongé la durée de vie.
Néanmoins la poésie émanant de ce jeu vaut vraiment le détour.
J’espère vraiment qu’une suite sera développée mais à mon avis ce n’est pas pour demain.

Les points positifs :

  • Un véritable conte de fées
  • Une bande-son inoubliable et onirique
  • Des quêtes annexes demandant de la réflexion
  • Un système de combat stratégique
  • Le système d’Oculi et leur fabrication

Les points négatifs :

  • Des ennemis au design trop similaire
  • Des personnages secondaires sans grand intérêt
  • Pas assez de quêtes secondaires
  • Pas de trophée platine
  • Une histoire trop enfantine ?
  • Le jeu a planté 10 fois à différents endroits
13/20

4 commentaires approuvés sur cet article

  1. Saito78 -

    Superbe exercice de style pur un titre tout à fait merveilleux.
    Le prochain test tu nous le fait en rime et en alexandrin ;)

    1. Imérod admin -

      Il ne me semble pas que le jeu soit en alexandrin non plus ^^. En tout cas je me suis bien amusé et ça m’a pris du temps donc je ne pense pas réitérer l’opération. Disons que ce jeu s’y prêtait bien.

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