Ayant récemment terminé l’aventure DriveClub, je vous propose un test sur le nouveau jeu de courses exclusif à la PlayStation 4.

Introduction

DriveClub est le nouveau jeu de course signé Evolution Studios. Connu pour leur travail sur la série Motostorm ou encore WRC, le studio signe cette fois-ci un titre entre simulation automobile et arcade.

Principe du jeu

Le principe du jeu est assez simple, à travers de nombreuses épreuves, vous devrez réaliser des objectifs afin de gagner des points de réputation pour augmenter votre niveau de pilote ainsi que celui de votre club. Il n’est donc pas obligatoire d’arriver premier aux épreuves, le tout est de réussir les objectifs qui vous sont demandés.

Test - DriveClub - principe du jeu

Navigation et Gameplay

Le menu principal de DriveClub est « on ne peut plus clair ». Dès le lancement de celui-ci on distingue 5 grands menus. Le premier, « Conduire » nous permet de choisir entre les épreuves solo, simples ou le mode multijoueur. Le second, « Club », permet de créer ou rejoindre un club, de voir les statistiques de celui-ci ainsi que les leaderboards mondiaux. Le troisième, « Pilote », permet de consulter la progression de son profil, à l’instar de ce que l’on peut faire pour avec le menu « Club ». Le quatrième permet de lancer des défis à un club, joueur ou ami. Enfin le dernier permet tout simplement de modifier la multitude de paramètres du jeu, mais permet également de personnaliser son pilote ainsi que les différentes peintures que vous pouvez placer sur vos véhicules.

La navigation dans ces menus se fait avec le joystick gauche tandis que le bouton permet de valider un choix et le bouton de revenir sur l’écran précédent.

Les commandes ne sont pas modifiées selon l’épreuve sur laquelle vous jouez. Les gâchettes et sont respectivement utilisées pour freiner et accélérer. Vous pouvez également si vous le souhaitez ralentir considérablement votre voiture en appuyant sur le bouton qui fait office de frein à main. Celui-ci est d’ailleurs particulièrement utile pour réaliser les drifts et passer certains virages plus facilement.

Le joystick sert à déplacer le véhicule tandis que le droit nous permet de regarder les côtés et le devant de la voiture. Un appui sur nous permettra simplement de regarder ce qui se trouve derrière le véhicule. Pour chaque véhicule, pas moins de 6 vues sont disponibles dont les classiques vue du cockpit et vue du capot, modifiables avec la touche .

Par défaut le changement de vitesse est géré de manière automatique. Mais vous pouvez très bien rétrograder avec la touche ou passer la vitesse supérieure avec la touche instantanément durant une course. Ces modifications de vitesses n’ont même pas pour effet de vous retirer le mode automatique, qui revient au bout de quelques secondes. Enfin vous pouvez toujours définir les vitesses en mode manuel dans les paramètres du jeu.

La touche sert à utiliser une sorte de NOS (ou boost, turbo), néanmoins cette option n’est disponible que pour une voiture (pour l’instant), qui plus est n’est déblocable qu’à un niveau élevé.

Ayant également pu tester le jeu lors de l’événement #DRIVECLUBEvent à Paris avec un volant Thrustmaster 300RS, je peux vous dire que le jeu est très agréable avec ce genre d’équipements et qu’il répond de manière parfaitement correcte. Cependant, et c’est tout à fait normal, il faut passer par une phase de configuration notamment pour le retour de force. L’un des coachs DriveClub présent, m’avait dit qu’il ne l’avait pas configuré de manière élevée. J’ai trouvé que c’était très bien comme ça mais n’étant pas un expert en la matière d’autres pourront vous répondre mieux que moi.

Le gameplay global du jeu est balancé entre simulation automobile et jeu arcade, le tout étant parfaitement dosé.

Test - DriveClub - navigation et gameplay

Diversité et modes de jeu

L’un des menus les plus importants du jeu est le menu « Conduire ». Comme dit précédemment vous pouvez choisir de réaliser des épreuves solo. Ces épreuves peuvent être de plusieurs types : course contre la montre (CLM), rallye, course, drift. Chacune d’entre elles comportent systématiquement 3 objectifs à réaliser. En atteignant les objectifs demandés vous gagnez des étoiles (une pour chacun d’eux). Ils sont différents selon le type d’épreuve que vous avez choisi.

Pour une épreuve de type course, le plus souvent on vous demander de finir dans les 3 premiers, de battre un record de temps au tour, de réaliser un challenge de virage (suivre un tracé optimal de couleur bleue pour réaliser le plus gros score), de vitesse (tenir une vitesse moyenne dans une portion donnée du circuit) ou de drift (réaliser le plus gros score).

Concernant les épreuves de type CLM ou de rallye, on vous demandera de battre trois temps. Enfin pour l’épreuve de type drift, vous devrez réaliser le plus gros score possible pour battre les scores demandés. Pour obtenir la première étoile, on vous demander par exemple de battre 6000 points, pour la seconde 6500 et pour la troisième 7000 points. Si vous réalisez un score de 7100 points vous obtiendrez alors les trois étoiles.

Des championnats seront également inclus dans ce mode solo. Un championnat n’est autre qu’un regroupement de deux ou trois épreuves. En plus des trois objectifs de chaque épreuve, vous devrez satisfaire des objectifs globaux pour le championnat comme par exemple finir dans les trois premiers, avoir plus de 20 points au classement, etc.

La réussite des objectifs vous permet de remporter des points de réputation faisant progresser à la fois votre niveau de pilote et celui de votre club. A chaque niveau acquis, vous pourrez débloquer des voitures, des peintures, pour personnaliser au mieux vos véhicules. Les étoiles acquises par le biais des objectifs vous permettent également de débloquer d’autres épreuves jusque là inaccessibles.

Mais ce n’est pas le seul moyen de gagner des points. Lors d’une course vous pouvez être amener à battre des objectifs générés aléatoirement et basés sur les joueurs de votre club, vos amis PSN ou les joueurs que vous ne connaissez pas et qui sont proches de vous en terme de classement. Appelés challenges, ils sont de la même nature que les objectifs des épreuves : challenge de virage, de vitesse, drift. Chaque fois que vous battez un challenge vous remportez 500 points.

Vous gagnez également des points en prenant l’aspiration sur vos adversaires, en conduisant à toute allure (points de vitesse), en gagnant une position dans la course, etc. Au contraire vous pouvez en perdre si vous foncez trop vite dans un adversaire, si vous roulez sur les côtés du circuit, si vous coupez un virage. Parfois même en plus de vous retirer des points, ces pénalités vous forceront à rouler à 80km/h pendant une durée (en secondes) plus ou moins longue selon la faute commise. Vous l’aurez compris, dans DriveClub, il faut avoir la conduite la plus propre possible.

Votre conduite et votre dévouement seront également récompensés à l’aide de distinctions. Regroupées en six catégories (véhicules, épreuves, jeu, lieux, constructeurs et modes de jeu), ces distinctions peuvent être de différents types mais sont toutes découpées en six paliers. Par exemple une distinction (de type « constructeurs ») vous sera attribuée si vous conduisez très souvent avec des voitures de telle ou telle marque. Une autre (de type « lieux ») vous sera octroyée si vous roulez souvent sur les circuits du Canada, du Chili, de l’Ecosse, etc. A chaque palier gagné vous remportez également des points de réputation qui ne sont pas à négliger car à haut niveau ils peuvent vous remporter beaucoup (200 000 pour atteindre par exemple le niveau 5 de la distinction « dévouement »). Lorsque vous atteignez le niveau 6, la distinction est dite maximisée.

Elles peuvent donc vous rapporter gros et très vite. Elles sont en plus également disponibles pour votre club. En progressant sur les distinctions de votre pilote, vous augmentez par la même occasion celle de votre club, vous jouez donc sur les deux tableaux. Enfin elles peuvent être acquises et cela peu importe le mode que vous choisissez : épreuves solo, simples ou multijoueur.

Les épreuves simples sont des épreuves libres dans lesquelles le joueur est libre de ces choix. Vous pouvez choisir le type (courses, contre la montre, drift), le lieu (Canada, Chili, Inde, Ecosse, etc.), le circuit. Mais vous pouvez également modifier les paramètres pour chaque épreuve (nombre de tours, météo, heure de la journée, etc.) et choisir le véhicule de votre choix parmi toute la liste existante, à condition bien sûr d’avoir débloquer ladite voiture au préalable.

DRIVECLUB™_20141006230405

Graphismes

Les graphismes sont très réussis et les voitures fidèles aux modèles d’origine. A grande vitesse avec des véhicules puissants je n’ai ni constaté d’aliasing ni de ralentissement. Les décors et environnements variés, présentées avant la course au travers de « cinématiques » nous laissent parfois songeur.

Les carrosseries des véhicules peuvent être paramétrés selon quatre modèles modifiables, un modèle d’origine et un modèle au logo de votre club non modifiables. Le changement de peinture avant le début d’une course se fait de manière transparente et extrêmement rapide.

Même si la météo (pluie, neige, brouillard, etc.) arrivera dans une prochaine mise à jour, l’heure de la journée est prise en compte dans le jeu. Ainsi vous pouvez très bien démarrer une course en fin d’après midi et la terminer dans la nuit. Bien entendu le temps est accéléré par rapport à la réalité. J’ai été assez bluffé par ce changement d’heures au cours d’une épreuve, surtout la nuit où la conduite est nettement plus difficile.

Les effets de lumières, les reflets sur les voitures ainsi que les textures environnantes sont très jolis. En revanche les dégâts, même si visible par de simples rayures sur la carrosserie, ne sont pas très réaliste et n’apportent aucun changement à la course. J’aurai aimé qu’ils aient un impact direct sur notre course et notre façon de jouer.

Test - DriveClub - graphismes

Bande-son

Lorsque j’ai lancé le jeu, j’ai constaté qu’il n’y avait aucune musique. C’est avant de remarqué que le volume de la musique dans les paramètres du jeu était par défaut désactivé (à 0%). Dans les jeux de courses, la musique n’est vraiment pas ce que je préfère, j’ai donc tendance à mettre un volume assez bas et à privilégier le son des voitures et de l’environnement (impact, dérapage, etc.).

Pour les besoins du test j’ai quand même augmenté le volume à 100% une soirée et j’ai trouvé la bande-son correcte bien qu’un peu répétitive. Néanmoins c’est un point que je ne trouve pas gênant, car le joueur a plus tendance à faire attention à la course et à sa conduite plutôt qu’à la musique de fond (c’est néanmoins mon cas).

Si vous aimez la bande-son vous pouvez vous la procurer sur iTunes ici.

Test - DriveClub - bande-son

Prix et durée de vie

Les différentes épreuves, les challenges dans celles-ci, les objectifs à réaliser pendant notre conduite, les distinctions à améliorer pour nous et notre club, les défis lancés à la communauté, font de DriveClub un jeu particulièrement riche. Si Vous êtes adeptes des trophées alors la durée de vie sera encore plus rallongée, deux d’entre eux vous demandant pas mal de temps.

Concernant les prix, l’édition normale est disponible au prix de 59.99€ sur le PlayStation Store. L’édition PlayStation Plus est offerte comme convenu même si cette version ne contient qu’un lieu (Inde), 11 circuits et 10 voitures. Si vous souhaitez basculer de l’édition PlayStation Plus vers l’édition normale, il vous en coûtera 49.99€.

Test - DriveClub - prix et durée de vie

Trophées

Les trophées sont assez différents et s’obtiennent assez rapidement. Seulement trois d’entre eux vous demanderont de jouer au delà de l’acquisition des toutes les étoiles d’objectifs des épreuves solos. Néanmoins pour peu que vous accrochiez au jeu, vous ne verrez pas le temps passé.

Test - DriveClub - trophées

La version PlayStation Plus

Quelques mots sur la version PlayStation Plus. Initialement DriveClub devait être offert aux membres PS+ pour tout achat d’une PlayStation 4 (en octobre dernier). Après un report d’un an, il s’avère que l’édition offerte aux détenteurs de l’offre de Sony ne contient qu’un pays, l’Inde, 10 voitures et 11 circuits. Vous avez accès toutefois à l’ensemble des modes de jeu. C’est donc une version minimaliste de ce que propose le jeu en terme de contenu.

test_driveclub_edition-playstation-plus

Conclusion

Entre simulation automobile et jeu arcade, Evolution Studios réussi le pari de nous proposer un jeu de courses réussi, mêlant différentes épreuves et pléthore d’objectifs personnels et pour le club. DriveClub devient sans aucun doute une référence en la matière malgré quelques améliorations qui restent à venir (météo) et l’impression d’avoir reçu un jeu amputé de circuits et de voitures afin de ne pas trop repousser une nouvelle fois la date de sortie.

Les plus :

  • Un jeu entre simulation et arcade.
  • Les pénalités qui nous obligent à avoir la conduite la plus propre possible.
  • Des vraies marques de voitures.
  • Les environnements variés.
  • Les épreuves de drift.
  • Le principe d’évoluer dans un club et de participer à une cause commune.
  • 6 vues différentes à choisir, de quoi contenter tout le monde.
  • Seul les points comptent, arrivé premier n’est pas forcément l’objectif premier du jeu.
  • Les temps de chargement rapides.
  • Le HUD entièrement désactivable

Les moins :

  • Les dégâts qui n’ont pas d’incidence réelle sur la conduite.
  • Le curseur qui ne reste pas sur l’option « Recommencer » quand on fait une épreuve simple en boucle.
  • Quelques distinctions qui demanderont trop de temps à maximiser.
  • Un jeu en kit à l’instar de Gran Turismo ? (beaucoup de circuits et voitures à venir).
  • La météo qui n’est pas encore présente.
  • Un peu (trop) facile
17/20

2 commentaires approuvés sur cet article

  1. NeoDandy -

    Douche froide dans l’ensemble de la presse … Et pourtant, il semblerait que le jeu dispose d’un capital sympathie très important. L’opinion étant accrochée aux notes, j’attendrai les premières baisses de l’Edition spéciale quoique l’envie d’y jouer est certaine. Maladroit dans les jeux de course, le côté simulation/arcade pourrait être la synthèse attendue pour progresser dans le divertissement.

    1. Imérod admin -

      Le note n’est que le reflet d’une personne. Avec un test aussi complet que le mien sans vouloir me vanter, les gens arrivent à se faire une idée. Personnellement j’ai beaucoup aimé ce jeu.

      Au final pourquoi les gens sont déçus ? Parce qu’ils s’attendaient à quelque chose que DriveClub n’est pas : une simulation automobile poussée. On ne peut pas personnaliser ses voitures, acheter des pièces, modifier les paramètres de changement des vitesses, changer les pneus… et oui DriveClub n’a pas tout ça et si c’est ça que les gens veulent, c’est qu’il n’est pas fait pour eux.

      Changez de jeu ou renseignez-vous avant.

      Néanmoins dans le contexte arcade/pseudo simulation, DriveClub est un excellent jeu. Et ceux qui disent que les graphismes sont vides ou moches, comparez avec d’autres jeux.

Laisser un commentaire sur cet article

Vous voyez ce message parce que vous n'êtes pas connecté(e). Si vous postez un commentaire, celui-ci sera en attente de modération et ne sera pas visible immédiatement.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.