Cinq mois après le premier épisode, le second chapitre de King’s Quest, la Très Grande Evasion est disponible depuis une semaine.

Merci à l’éditeur pour l’envoi d’un code m’ayant permis de tester ce jeu.

La suite des aventures de Graham

Le nouveau Roi

Nous avions laissé le Roi Graham aux commandes de Daventry. Dans ce second épisode, il devra prendre des décisions lourdes de conséquences pour son avenir et celui de son peuple.

La Très Grande Evasion, compte l’histoire du Roi tentant d’échapper aux gobelins l’ayant emprisonné dans leur demeure.

Surfant toujours sur la vague de l’humour et des scènes bidonnantes, ce second chapitre est-il à la hauteur de son prédécesseur ? Apporte-t-il des éléments nouveaux à cette licence adaptée 15 ans plus tard ?

Des joueurs écoutés (poil au pied)

Moins d'allers-retours

The Odd Gentlemen, le studio de développement a gardé les mêmes mécaniques de base que le premier chapitre. Vous pouvez toujours interagir avec les objets environnants avec la touche à condition d’être proche de l’objet en question. Vous pouvez également utiliser un objet de votre inventaire (touche ). Le joystick gauche sert toujours à déplacer le personnage.

Comme dans « La Voix du Chevalier » il n’est toujours pas possible de combiner des éléments à l’instar de jeux comme Broken Age ou Les Chevaliers de Baphomet. Cela n’est toutefois pas indispensable car ce second chapitre dispose de deux éléments majeurs qui feront travailler vos méninges.

Dans la prison de gobelins, vous ne serez pas seul. En effet, les habitants de Daventry que vous connaissez surement si vous avez joué au premier épisode, seront également enfermés dans d’autres cellules. Ils possèdent tous des points de vie qui diminuent selon les jours qui passent, ou qui augmentent si vous leur apportez à manger.

Autrement dit il faudra gérer avec parcimonie votre nourriture quotidienne et soit la donner aux habitants soit la garder pour vous. En effet vous devrez également récupérer des points de force si vous souhaitez sortir de la prison.

Des énigmes renouvelées

Le second élément concerne les objets dit de contrebande. Dans la prison vous trouverez certains objets (bombe, hache, etc.) mais attention ceux-ci vous seront enlevés si vous ne les disposez pas à un certain endroit… je vous laisse le soin de découvrir où.

Ces deux conditions nécessaires au bon déroulement de l’aventure permettent d’ajouter un côté stratégique à ce second chapitre.

Mais The Odd Gentlemen n’a pas seulement ajouté de nouveaux éléments, il en a également supprimé. En effet souvenez-vous, dans « la Voix du Chevalier », certaines phases devaient être gérées via un système de Q.T.E. Ici cela a tout bonnement été supprimé. On oubliera également l’utilisation d’une arme à la première personne.

Même si cela ne me dérangeait pas spécialement, j’avais lu de nombreuses fois que cela avait posé problèmes. Au moins le studio a écouté les joueurs.

Les graphismes, une merveille ? (poil aux oreilles)

Quelques décors sortent du lot

On retrouve la pâte graphique qui a fait le succès du premier épisode. Les décors en cell-shading sont toujours aussi bien travaillés et on prend plaisir à s’arrêter quelques instants pour les contempler… du moins au début.

En effet passé les premières scènes assez courtes, vous vous retrouverez vite dans la prison des Gobelins et ici on peut dire que les décors sont peu variés. Les couleurs sont ternes hormis quelques exceptions. Mais cela s’explique par la taille de cette prison où se déroule intégralement ce second épisode.

On notera quelques lags ici et là lors des déplacements du personnage lorsque l’on passe d’une zone à l’autre trop rapidement.

Les différentes cut-scènes sont également très soignées et on peut (enfin) les écourter en appuyant sur une touche. C’est d’autant appréciable quand on recommence une autre partie pour obtenir tous les trophées.

Un jeu sans prolongations (poil au menton)

Rendre à César ce qui appartient...

Alors qu’il fallait entre 8 et 11 heures pour terminer le premier chapitre (trophées compris), cet épisode se boucle en 3 heures en ligne droite. Comptez 1h30 de plus pour obtenir les trophées que vous avez loupé. La durée de vie a donc considérablement chuté. Du coup on reste encore sur sa fin en attendant de connaître la suite.

Côté prix, il vous coutera 9.99€ pour vous procurer ce second chapitre. Le premier épisode a baissé de prix (9.99€ sur PS4 ou 4.99€ sur PS3). Le Season Pass a également baissé et n’en vaut plus que 19.99€. Il donne accès aux cinq chapitres (3 encore prévus). Vous pouvez enfin acheter l’édition complète qui pour 5€ de plus vous donne l’épilogue (épisode spécial prévu) et un thème exclusif pour votre PS4. Je regrette toutefois que ce thème ne soit pas disponible pour ceux ayant acquis la saison complète au début.

Un humour toujours là (poil au bras)

L'humour toujours présent

Concernant l’humour, The Odd Gentlemen a gardé la même recette du précédent épisode et ça fonctionne. Qu’on aime et qu’on n’aime pas, il faut bien reconnaître que les dialogues sont recherchés que ce soit lors des cinématiques ou lorsque que Graham interagit avec son environnement.

Le doublage est identique, il aurait été maladroit de changer en cours de route. Les blagues déteignent même sur Gwendolyn qui se prête même au jeu, félicitée par la même occasion par son grand-père.

Les autres personnages déjà présents dans le premier chapitre s’y mettent aussi et restent vraiment charismatiques.

La fin des gobelins (poil au sein) ?

Les gobelins sont finis ?

Après un premier épisode revisitant le succès de la franchise King’s Quest, The Odd Gentlemen en remet une couche, en proposant les suites des aventures du roi Graham palpitantes. La faible durée de vie et le manque de variétés dans les décors ne suffisent pas à mettre le jeu de côté et nous donne même envie de jouer au troisième opus.

Même si pour l’heure aucune date ni titre n’a été dévoilé, on espère que tout le monde travaille d’arrache-pied pour nous proposer une expérience riche digne de la licence.

Les plus :

  • Des graphismes haut en couleur
  • Des dialogues toujours aussi déjantés
  • Le doublage de qualité
  • Les cut-scènes qui peuvent (enfin) être écourtées
  • Des trophées plus simples
  • Il y a toujours une solution, on est jamais bloqué

Les moins :

  • Assez court (3 heures en ligne droite sans guide)
  • Quelques lags graphiques
  • Décors peu variés
15/20

Laisser un commentaire sur cet article

Vous voyez ce message parce que vous n'êtes pas connecté(e). Si vous postez un commentaire, celui-ci sera en attente de modération et ne sera pas visible immédiatement.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.